Partenariat avec l’école Koko B
5 problèmes vitaux ont été identifiés :
1. Garantir la continuité de la cantine
Bien que le jardin fournisse des légumes, que le surplus est vendu et permet d’acheter de la viande (augmentation de la quantité de viande de 3kg à 4 kg par jour), le coût reste important.
Pour cette année scolaire notre partenaire a recensé 151 enfants-orphelins (98 filles et 53 garçons) qui bénéficieront de cette cantine, soit 28% des élèves de l’école Koko B.
La santé et le rendement scolaire des enfants bénéficiaires est démontré depuis des années. Les enfants qui fréquentent la cantine ne s’absentent plus des cours sauf en cas de maladie.
2. La construction et l’aménagement d’une bibliothèque
Une bibliothèque équipée qui servira aussi bien aux personnel enseignant (17) qu’aux élèves (550) de Koko B.
3. Organiser des formations continues pour enseignants
Ensemble avec l’inspectorat et les enseignants, un programme de formations continues sera mis en place.
4. Les activités et échanges socio-culturelles
Pour cette nouvelle phase de projet, il y a deux volets :
- Depuis plus de dix ans, les élèves des deux écoles échangent par correspondance via courrier. Il est prévu d’augmenter les contacts entre élèves des deux écoles en leur apprenant à se servir des nouvelles technologies de communication tel que WhatsApp ou Messenger.
- Les activités socio-culturelles à Koko B pour sensibiliser les burkinabés sur différents sujets tels que la scolarisation et le maintien à l’école des filles, l’excision, le mariage précoce et l’exploitation des filles dans les ménages. Pour la cause des femmes, il s’agira de les inciter à se former et à mener des AGR par la suite quant aux hommes et garçons, ils seront sensibilisés à respecter et appuyer leurs femmes, filles et sœurs dans leur quête d’évoluer et de trouver leurs places dans la société.
Par le biais de pièces de théâtre, de récitals, de contes…ces sujets sensibles seront traités d’une façon ludique mais efficace. 50 élèves seront mobilisés avec l’aide d’une enseignante et de différents formateurs pour mettre en œuvre ces activités. Les élèves mettront en scènes les pièces de théâtre etc lors des fêtes scolaires annuelles ou seront invités toute la communauté scolaire, les autorités scolaires, les parents et les autorités locales. Des vidéos seront faites et partagés avec les élèves de l’école « Millermoaler ».
5. Former les mères à l’hygiène et l’assainissement
et leur permettre de créer des AGR (Activité Génératrice de Revenue).
Les formations des femmes se feront en trois sessions par an et se focaliseront sur :
- Sensibilisation sur l’hygiène assainissement et fabrication du savon.
- Fabrication du Soumbala (condiment utilisé en Afrique de l’Ouest).
- Fabrication de pâte d’arachide.
S’agissant du volet hygiène, après la phase de sensibilisation, les femmes apprendront la fabrication de savon liquide, et aussi la fabrication de savon dur. À l’issue de la formation chaque femme repartira avec des boules de savon et aussi des bidons de savon liquide. Cela leur permettra l’entretien correct des ménages et aussi du linge. Les femmes vont être les multiplicatrices pour divulguer le message dans leurs quartiers.
Concernant la fabrication du Soumbala et de la pâte d’arachide, un petit comité sera mis en place pour la vente de la production. L’argent ainsi collecté servira à l’octroi de micro-crédit (entre 50€ et 100€) à un premier groupe pour des activités génératrices de revenus. Après remboursements, un autre groupe en profitera et ainsi de suite. Le nombre de femmes sera déterminé par la somme collectée à l’issue des ventes. Cela à coup sûr donnera une autonomie financière aux femmes.