Projet 2013-2015

Flyer Burkina-Faso

Flyer Burkina-Faso

Partenariat avec l’école Koko B à Bobo-Dioulasso

Numéro de référence du projet au sein de l’ONG

I / 2013-2015

Pays

Burkina-Faso

Localisation détaillée :

Pays:
Burkina-Faso
Région:
Hauts-Bassins (Savane soudanienne d’Afrique occidentale)
Province:
Houet
Ville:
Bobo-Dioulasso (se situe dans le Sud-ouest du Burkina Faso, ancienne capitale coloniale et encore appelée capitale économique, deuxième ville du pays, superficie de 13678 ha et compte environ 500.000 habitants)
Arrondissement:
Dafra
Quartier:
Koko (dans la partie centrale et populaire, secteur No 4/quartier Koko et zone des écoles)
École Koko-B:
École primaire Koko B
BP 3294
Bobo Dioulasso
Burkina Faso

burkina_collage

Vous pouvez visualiser le centre scolaire Koko sur Google Maps ci-dessous :

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Millermoaler

  • Partenaires au Luxembourg: Solidaresch Aktioun Echternach, École fondamentale „Millermoaler“ Echternach.
  • Partenaires au Burkina Faso: L’association des Parents d‘élèves de l’école Koko B – APE, la direction et le personnel enseignant de l’école Koko B.

Durée du projet

24 mois
septembre 2013 – septembre 2015

Contexte et antécédents

Antécédents

Les relations avec l’école Koko B ont été établies par l’École fondamentale d’Echternach. Depuis 6 ans l’école epternacienne soutient cette école à Bobo Dioulasso notamment en ce qui concerne le fonctionnement de la cantine scolaire. Sans cette aide, la cantine pour orphelins ne peut fonctionner. Il y a un échange de courrier régulier entre les enfants des deux écoles. Chaque année ont lieu des initiatives de sensibilisation au sein de l’école fondamentale d’Echternach.

Description de la situation actuelle:

Le Burkina Faso est un pays cible de la coopération luxembourgeoise. En effet depuis 1999 existe un accord de coopération entre le Luxembourg et le Burkina Faso.

Le taux de pauvreté au Burkina est estimé à 46% en 2009 et le pays a été classé 181ème sur 187 pays selon l’Indice de Développement Humain du PNUD en 2011.

Depuis une décennie, le Burkina Faso a consenti d’énormes efforts pour assurer la scolarisation des enfants à l’école primaire. Selon la Direction des Études et de la Planification (DEP/MENA) burkinabé, le taux de scolarisation au primaire est passé de 46,5% en 2001/2002 à 79,1 % en 2011/2012. Malgré ces progrès, beaucoup d’enfants ne vont pas à l’école; en 2011/2012, plus d’un million d’enfants de 6 à 11 ans sont hors du système scolaire. Ce phénomène de non scolarisation reste très préoccupant.

Les raisons de la non scolarisation sont essentiellement le déficit de l’offre éducative et surtout la pauvreté des parents d’élèves.

Le quartier Koko a par exemple un taux de scolarisation de 57% selon des estimations sérieuses de notre partenaire.

Presque la totalité des parents ou tuteurs des enfants scolarisés à Koko B n’ont pas de travail régulier et se débrouillent dans l’informel.

L’école de Koko B avec ses 6 classes et 451 élèves (202 garçons et 249 filles) est confrontée depuis des années à une énorme dégradation de ses infrastructures, des bâtiments scolaires, de ses alentours, avec un mobilier scolaire dans un état lamentable et une situation financière extrêmement difficile qui ne permet plus de faire fonctionner la cantine scolaire pour les orphelins.

Le présent projet est un projet de démarrage (projet-pont) qui après évaluation pourrait avoir une suite.

Problèmes urgents à résoudre:

Le projet est conçu suite aux demandes urgentes des responsables de l’école Koko B et de l’Association des Parents d’Élèves burkinabé locale.

Depuis le début de cette initiative il y a eu un contact régulier par courriel ou courrier afin de clarifier les questions relatives aux demandes urgentes de nos partenaires.

Les demandes urgentes de nos partenaires:

La cantine scolaire :

Pour l’année scolaire 2012-2013 cette cantine sert un repas par jour aux 95 orphelins inscrits. Ces enfants ont perdu leurs parents pour la plus grande partie à cause du VIH/SIDA et du paludisme. Ces enfants vivent souvent dans des structures très précaires, par exemple chez des proches qui n’ont pas les moyens nécessaires de soutenir efficacement ces enfants. Il faut savoir que la plupart des parents dans cette communauté scolaire travaillent dans l’informel.

Commentaire concernant la situation du VIH/SIDA et le paludisme à Bobo-Dioulasso:

Dans un rapport datant de 2007 pour l’initiative de l’alliance des maires et responsables municipaux pour des actions communautaires de lutte contre le VIH/SIDA au niveau local, Monsieur le Maire de l’Arrondissement de Dafra, mentionne certes quelques progrès dans la lutte contre le VIH/SIDA mais pointe clairement que le problème reste très préoccupant à Bobo-Dioulasso. Cette description reste d’actualité. Le Burkina Faso est l’un des pays les plus affectés par le VIH/SIDA.

De même pour le paludisme. La ville de Bobo Dioulasso située dans la savane soudanienne, est confrontée à des variations climatiques qui ont une incidence directe sur l’intensité de la transmission du paludisme.

Un poulailler pour alimenter la cantine.

Deux maîtresses de l’école sont en train de finaliser avec la direction de l’école un concept pour la construction et la gestion d’un poulailler. Ce concept aura une partie éducative parce que les élèves font partie intégrante de la bonne gérance du poulailler. L’idée consiste à construire un local dans l’enceinte de l’école pour 200 têtes pondeuses. Ce projet veut appuyer le fonctionnement de la cantine, d’une part par la mise à disposition des œufs et d’autre part par une vente des œufs au marché local. La recette sera gérée par une coopérative scolaire à créer par les enseignants de l’école en coordination avec la direction de l’école et aidera à faire face à l’achat des aliments pour la cantine. L’idée de cette coopérative est née lors des discussions entre enseignants et parents afin de créer une possibilité de recettes pour le fonctionnement de la cantine.

Le mobilier scolaire :

Le mobilier en place date de la création de l’école en 1965. Une partie de ce mobilier a été renouvelé en 1992. Le mobilier est dans un état lamentable et partiellement désastreux.

Les infrastructures :

Nos partenaires ont défini comme priorité la sécurisation du campus de l’école qui a 41ares. Un mur (clôture) de sécurité fait défaut ou est totalement délabré. Les habitants du quartier, quartier en plein centre de Bobo Dioulasso, traversent à toute allure en voiture ou/et à moto le campus scolaire, forçant le passage sans se soucier des enfants et des activités scolaires. Des accidents ont lieu chaque année. Les interpellations à la marie sont restées sans suite. Le danger pour les enfants est permanent.

Ce projet constitue un premier projet avec nos partenaires. Ce « projet-pont » a l’intention d’évaluer les travaux d’urgences et de définir le cas échéant une suite dans ce partenariat.

Les relations avec notre partenaire, l’engagement très concert de l’école fondamentale d’Echternach, le savoir-faire mutuelle dans le bon déroulement des relations existants depuis des années sont un atout non-négligeable pour la réalisation du projet.

Comme Solidaresch Aktioun Echternach nous pouvons profiter des expériences de nos engagements antérieurs à savoir les participations dans deux projets : 1997-2005 « Appui de la population Guarani » en Argentine, province de Misiones, chef de file du projet Iwerliewen fir bedreete Volleker. 2005 -2014 « Soutien de l’association ANACOP » en Brésil, chef de file du projet Solidaresch Hellef Réiserbann.

Orientations stratégiques.

L’objectif global de ce partenariat consiste à augmenter le taux de scolarisation dans le secteur de l’école Koko B dont la non-scolarisation est de 43%.

L’objectif de notre démarche commune dans le cadre de ce projet est de privilégier l’accès scolaire des orphelins, de garantir le fonctionnement de la cantine scolaire, d’augmenter les ressources pédagogiques et de sécuriser l’enceinte scolaire. Cette démarche a été clairement formulée par nos partenaires. Garantir une alimentation adéquate aux orphelins, réaliser un projet poulailler afin de soutenir la cantine, augmenter les moyens d’éducation et sécuriser une partie de l’enceinte scolaire sont les priorités urgentes. Après concertation les deux partenaires ont convenu que le fonctionnement de la cantine et la mise en œuvre du projet poulailler seraient garantis par une aide dans le cadre du projet, l’achat de mobilier scolaire prévu dans le cadre du présent projet augmentera les ressources pédagogiques et la construction d’une clôture de sécurité diminuera les accidents sur le terrain de l’école et pourra mener à de nouvelles initiatives pédagogiques.

Le projet s’insère dans la stratégie sectorielle « Éducation de base » de la Coopération luxembourgeoise. En effet L’OMD 2 vise à assurer l’éducation primaire pour tous. C’est en effet l’éducation qui permet de choisir la vie que l’on mènera et de s’exprimer avec confiance dans ses relations personnelles, son milieu et son travail. Les enfants en âge d’être scolarisés dans le primaire qui ne sont pas scolarisés, se voient refuser l’exercice d’un droit fondamental.

Une approche du Ministère stipule : « La Coopération luxembourgeoise appuiera chaque fois que possible le développement ou la consolidation des programmes nationaux. Ces appuis viseront en priorité à renforcer les capacités de planification technique et financière des acteurs nationaux pour faciliter l’élaboration des plans d’action et des cadres de dépenses. » (Extrait de la fiche Stratégies et orientations 09 – Éducation de base, la coopération luxembourgeoise au développement).

Bénéficiaires du projet.

  • Eléments qualitatifs : Enfants et enfants-orphelins de 6 à 12 ans, familles démunies, enseignants, commerçants et artisanat local.
  • Eléments quantitatifs : 450 enfants de l’école dont 120-150 orphelins et les 13 enseignants sont des bénéficiaires directs, quelques 100 familles et des commerçants et artisans locaux sont des bénéficiaires indirects.

Efficacité de l’aide

Le projet s’insère dans le Plan décennal de développement de l’éducation de base (PDDEB) du gouvernement burkinabé. Ce plan décennal prévoit e.a. d’accroître l’offre d’éducation de base et réduire les disparités entre genre, entre régions géographiques et entre les situations socio-économiques des élèves.

Les partenaires du projet s’efforcent de respecter les Principes d’Istanbul sur l’efficacité du développement notamment les principes 3 et 8 qui stipulent « Les OSC sont des acteurs du développement efficaces lorsqu’elles :

  • soutiennent une mise en capacité et une participation ouverte à tous, et surtout aux pauvres et aux marginalisés, pour qu’ils aient plus d’emprise («appropriation démocratique») sur les initiatives et les politiques de développement qui affectent leur vie.
  • collaborent pour que leurs actions de développement aient des effets et un impact durables, en se concentrant sur les résultats et les conditions d’un changement durable pour les peuples, en mettant spécialement l’accent sur les populations pauvres et marginalisées, afin d’assurer un héritage durable pour les générations présentes et futures ».
(Extrait du Guide de mise en œuvre du Consensus OSC de Siem Reap relatif au Cadre international pour l’efficacité de la contribution des OSC au développement)

Les partenaires respecteront les lignes directrices du Cercle de Coopération, notamment la ligne 2 qui stipule : « Les partenaires partagent la même vision sur le partenariat et doivent se mettre d’accord sur les besoins identifiés, les objectifs poursuivis et les résultats attendus de leur coopération et formuler ensemble une stratégie commune. »

Une attention particulière sera mise au Luxembourg à la sensibilisation et à l’éducation au développement. Les « Millennium Development Goals » des Nations-Unis seront le fil-conducteur dans nos actions et initiatives.

Partenaire local et montage institutionnel

Partenaire local

Association des Parents d’Élèves de l’école Koko B asbl, régie par le Conseil national des Associations des parents d’élèves du primaire, mise en place en date du 14.11.2010 conformément à la loi No. 10/92/ADP du 15.12.1992.

Responsable formel:
Monsieur Adama Guira – Président de l’APE
Responsables de l’exécution:
Madame Bourgou née Diabouga Kouamba Agathe Directrice de l’école,
Madame Millogo née Hien Mougnan Perpetue, Représentant des enseignants de l’école,
Monsieur Adama Guira – Président de l’APE

Il est prévu de signer une convention avec nos partenaires dès que cette demande de cofinancement est approuvée par le MAE. La convention de partenariat type mise à disposition par le BAT du Cercle des ONG servira de guide lors de l’élaboration de ce document.

Des liens d’amitiés et de solidarité existent depuis des années entre les responsables de l’école fondamentale d’Echternach et les responsables de l’école Koko B. Le travail engagé du partenaire ne laisse aucun doute quant aux compétences du personnel.

Le partenaire n’a pas de relations avec d’autres bailleurs.

Il n’y a pas lieu de prévoir dans le cadre de ce projet un renforcement des capacités au niveau du partenaire local.

Montage institutionnel

En détail les parties concernées ont convenues que la distribution des responsabilités se fera comme suit :

  • La Solidaresch Aktioun Echternach en étroite collaboration avec l’école fondamentale d’Echternach :
    • soumet la proposition de projet au Ministère des Affaires étrangères,
    • signe le contrat de cofinancement avec le MAE,
    • met sa part de cofinancement,
    • transfère les fonds nécessaires au compte du partenaire,
    • envoie les rapports exigés par le MAE en consultation avec le partenaire,
    • suit l’évolution du projet en consultation avec le partenaire.
  • L’Association de parents d’élèves de l’école Koko B asbl en étroite collaboration avec la direction de l’école Koko B :
    • prépare le projet, en collaboration avec Solidaresch Aktioun Echternach,
    • reçois les fonds luxembourgeois sur le compte bancaire exclusif pour le projet et accuse réception aussitôt,
    • répond aux questions, venant de Luxembourg, liées au projet, dans les meilleurs délais,
    • rédige et envoie régulièrement des rapports comme convenu avec la Solidaresch Aktioun Echternach,
    • facilite la visite d’un représentant du Solidaresch Aktioun Echternach et/ou du MAE Luxembourg,
    • signe les contrats de construction (cantine, poulailler, clôture) avec une/des entreprise(s),
    • supervise les travaux en collaboration avec la direction de l’école Koko B.
  • La Direction et les enseignants de l’école en collaboration avec l’association des parents d’élèves :
    • supervise les travaux en collaboration avec la direction de l’école Koko B,
    • démarches pour la création d’une coopérative et fonctionnement du poulailler,
    • organisation de la cantine dans le contexte de l’organisation scolaire,
    • mettre en œuvre des initiatives afin de privilégier l’accès scolaire des orphelins,
    • aider l’association des parents d’élèves dans les démarches respectives.
  • Entreprise(s) de construction :
    • soumet(tent) des devis pour les travaux,
    • signe(nt) le(s) contrat(s) de travaux avec le partenaire burkinabé,
    • exécute les travaux de rénovation respectant le plan et le budget convenus.

Pour les prises de décision le comité des Parents d’Élèves de l’école Koko B et la direction de l’école d’une part, le conseil d’administration de la Solidaresch Aktioun et les enseignants de l’école fondamentale d’autre part ont désigné un comité de pilotage qui s’échangera régulièrement par courriels, téléphone et visites mutuelles.

Pour notre partenaire les membres sont : Madame Millogo, Madame Bourgou pour l’école, Monsieur Guira pour l’APE. Pour la SAE les membres sont Madame Dieschbourg, Madame Muller pour l’école fondamentale, Madame Kieffer, Monsieur Becker pour la SAE.

Thématiques transversales.

Genre :

Les femmes sont très impliquées dans l’association des parents d’élèves burkinabé et de ce fait consultées à chaque niveau de la planification. Notre objectif est d’encourager les mères des enfants de l’école Koko B de s’engager chacune à sa guise dans ce projet.

Bonne gouvernance/Droits humains :

Nous sommes d’avis que le modèle de partenariat préconisé par ce projet, un partenariat fondé sur les valeurs de la fraternité et de l’égalité où le dialogue est permanent et où les décisions sont prises d’une manière démocratique renforceront la prise de conscience d’une bonne gouvernance de part et d’autre.

Le projet vise par ailleurs clairement un renforcement des capacités au niveau scolaire.

Suivi et évaluation.

1. Suivi

Ce projet prévoit deux visites entre les partenaires: Une visite à Echternach et une visite à Bobo-Dioulasso.

Un suivi externe n’est pas prévu.

Périodicité annuelle pour les rapports avec le partenaire.

2. Audit

Le projet prévoit un audit annuel par un auditeur agréé du Burkina Faso.

3. Évaluation

Auto-évaluation menée conjointement par les partenaires du projet. Cette évaluation devra permettre de définir le cas échéant une suite du projet.

Durabilité et risques.

Durabilité :

1. Durabilité sociale :

Suite aux efforts du gouvernement burkinabé dans le domaine de l’éducation, il n’y a aucun doute que les autorités locales et régionales soutiennent ce projet.

Avec l’augmentation des ressources pédagogiques la capacité des bénéficiaires sera renforcée.

Le projet tient compte de la pauvreté des tuteurs des orphelins, il ne renforce point les inégalités sociales existantes.

2. Durabilité économique :

Il n’y pas de frais récurrents à prévoir.

Ce projet est un « projet-pont » afin de vérifier si une coopération à moyen terme pourra se réaliser. La Solidaresch Aktioun Echternach est en principe prête de poursuivre la coopération avec l’école Koko B.

3. Stratégie de sortie :

Voir remarque sous 2.

Risques:

Pour les risques internes il n’y a pas de problèmes à prévoir.
Pour les risques externes un commentaire de notre part :

Bobo-Dioulasso est situé au sud-ouest du Burkina Faso dans la savane soudanienne d’Afrique de l’ouest, région d’élevage mais surtout de cultures de sorgho, de mil, de maïs, d’arachides et de riz.

Région sahélienne, le nord du Burkina Faso est trop souvent victime des sécheresses cycliques qui s’abattent sur la région ou des caprices d’une pluviométrie qui se soldent par de trop fortes précipitations ravinant toutes les bonnes terres arables. Ainsi toute l’économie burkinabé subit encore les conséquences néfastes de la mauvaise campagne agricole de 2011.

La rareté et la mauvaise répartition des pluies provoquent des migrations de plus en plus fortes des populations du Nord et du centre vers les villes, le sud-ouest du Burkina Faso et les pays de côte.

A noter au regard du contexte sécuritaire régional (situation au Mali, développement du terrorisme, risque de prise d’otages), les déplacements dans la zone nord du Burkina Faso sont toujours déconseillés.

Une vigilance accrue doit par ailleurs être observée dans les provinces suivantes, situées au Nord-Ouest du Burkina: Lorum (Province située entre Djibo et Ouahigouya) – Yatenga (Province de Ouahigouya) – Sorum (Province de Tougan, Di) où il est vivement conseillé de porter tout déplacement à la connaissance des autorités locales.

Dans les autres zones frontalières du Mali et du Niger, les ressortissants étrangers, résidents ou de passage, sont invités à faire preuve de vigilance et de prudence.

MONTAGE FINANCIER

SCHEMA DE PLAN DE FINANCEMENT

Institutions Année 1
(euros)
Année 2
(euros)
Total
(euros)
1. Part MAE 28.826,59 18.281,17 47.107,76
2. Part ONG luxembourgeoise 9.608,86 6.093,72 15.702,58
Coût total 38.435,45 24.374,89 62.810,34